Arabie saoudite. Un métro de toutes les couleurs pour Riyad
Les grands groupes mondiaux se disputent l’exploitation du métro de Riyad. Pas tout à fait les mêmes qu’à Doha. Attendu depuis de nombreux mois, l’appel d’offres a été lancé lui aussi au printemps dernier, le 18 avril, par Arriyadh Development Authority (ADA). Parmi les trois français, Transdev ne sera pas de la partie, les procédures de qualification ayant commencé au moment où le groupe était en phase de réorganisation. Par contre, RATP Dev et Keolis seront bel et bien là, chacun pour son compte, et avec son partenaire local. RATP Dev est allié du saoudien Saptco, avec qui il a déjà créé une JV – Public Transport Company ou PTC – pour la mise au point et l’exploitation du futur réseau de bus. Une JV dont Saptco, opérateur de cars interurbains, détient 80 %. La formule a été reconduite pour le métro, mais c’est RATP Dev qui a 80 % des parts. Keolis se présente aussi, ayant noué un partenariat où il est majoritaire avec une entreprise familiale saoudienne, Nesma. D’autres candidats de premier plan sont sur les rangs : SMRT (métro de Singapour), Serco (exploitant britannique du métro et du tram de Dubai), le coréen Korail, et les italiens (un peu japonais désormais) Ansaldo avec Ferrovie dello Stato. En ligne de mire, un contrat de dix ans pour les vainqueurs. Les vainqueurs, au pluriel. On ne s’attend pas à ce que l’exploitation aille à un seul opérateur. Sans être le décalque de ce qu’on a vu pour la r
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Publié le 30/12/2024 - Yann Goubin
Publié le 16/12/2024