« Il est trop tôt pour bâtir des gares routières »
Entretien avec Ingrid Mareschal, secrétaire générale de la FNTV Ville, Rail & Transports. Quels constats dressez-vous sur les gares routières ? Ingrid Mareschal. Aujourd’hui, on constate que la libéralisation du transport de voyageurs par autocar longue distance est une vraie réussite. Même s’il y a toujours un déficit en matière de gares routières. Le nouveau marché s’est adapté à l’existant et le système D vient pallier les insuffisances. Le constat est donc le même que celui que nous faisions en 2012 au moment où la FNTV avait publié une étude sur le sujet : les gares routières sont en nombre insuffisant. Mais cela n’a pas l’air de gêner les opérateurs. Ni surtout les clients qui n’ont pas l’air de se plaindre. Les gares existantes sont parfois extrêmement simples, mais leurs accès sont en général sécurisés. VR&T. On entend toutefois parfois des plaintes de la part des opérateurs qui jugent que ces gares ne sont pas à la hauteur… I. M. Si l’on se fie à l’enquête de satisfaction publiée en juillet par Flixbus, on constate que les voyageurs sont plutôt satisfaits. Et on ne compte que 28 % d’insatisfaits. Certes la satisfaction n’est pas forcément la même pour toutes les gares, notamment les plus fréquentées. Les trois quarts des lignes passent ou s’arrêtent à Paris. Il y a donc un besoin considérable à Paris. Or, c’est l’agglomération où ce sujet est peut-être le moins pris en compte. On vit toujours avec ce qui existait avant. La question du confort est une chose. Ce n’est pas ce qui nous inquiète le plus. Ce qui nous préocc
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Publié le 03/06/2024
Publié le 25/04/2024