Alstom. Les dessous d’une affaire d’Etat
03 Oct 2016
Alstom , constructeur , Social , Stratégie
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L’annonce par Alstom de la fin prochaine de la production à Belfort, berceau du groupe, a fait l’effet d’une bombe. Alors qu’approche l’élection présidentielle, François Hollande et le gouvernement veulent à tout prix repousser la perspective de la fermeture. Pour sa part, Alstom espère sans doute, vu l’impact politique et social, que la très grosse commande en cours d’examen pour le RER 2N NG n’échappera pas au consortium qu’il a formé avec Bombardier.
«Le président de la République nous a fixé un objectif, celui de faire en sorte qu’à Belfort les activités ferroviaires d’Alstom soient maintenues », a déclaré le ministre de l’Economie Michel Sapin sur le perron de l’Elysée le lundi 12 septembre. La réunion interministérielle présidée par François Hollande a été le climax de la nouvelle affaire Alstom. Affaire déclenchée mercredi 7 avec l’annonce de la fin, après 2018, de l’ingénierie et de la production dans l’usine de Belfort, berceau du groupe. Y a-t-il eu politisation du dossier ? Mais le dossier a toujours été politique et, alors que les candidats possibles ou déclarés s’échauffent pour la course à la présidentielle, le retentissement était garanti.
C’est lors de l’European Works Forum (EWF), instance réunissant les salariés européens du groupe, qui se tenait le 7 septembre à Reichshoffen, que l’information concernant Belfort a été communiquée. Alain Courau, directeur de Belfort, a ensuite réuni les OS du site. Ont suivi sans tarder des lettres de Fabienne Keller (sénatrice du Bas-Rhin) et de 12 autres élus, ou de Louis Nègre (président de la FIF). Et une ...
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Retrouvez le dossier Alstom. Les dessous d’une affaire d’Etat dans le magazine VR&T n°592