© Patrick LAVAL - Photorail
Qu’en est-il des autres projets de grande vitesse aux Etats-Unis ou au Canada ? Jérôme Wallut, vice-président senior d’Alstom pour l’Amérique du Nord nous donne quelques pistes de réflexion.
La commande passée par Amtrak à Alstom annonce-t-elle un regain d’intérêt pour les chemins de fer aux Etats-Unis ? Elle s’inscrit dans le cadre d’un programme de réhabilitation et d’amélioration des chemins de fer de 5,1 milliards de dollars (4,6 milliards d’euros). 2,45 milliards de dollars sont dévolus au Corridor nord-est dont les trois quarts iront à l’achat des rames. Le reste financera les travaux d’infrastructure.
Jérôme Wallut, vice-président senior d’Alstom pour l’Amérique du Nord, résume l’enjeu pour le client : « Le Corridor nord-est est la ligne phare d’Amtrak : elle marche bien et son business model est économiquement profitable. De plus, elle a connu une hausse de trafic de 40 % en dix ans. Amtrak veut non seulement remplacer ses 21 trains Acela existants en achetant 28 nouveaux trains, mais aussi augmenter la fréquence des dessertes, avec du matériel plus capacitaire. Ce qu’Amtrak recherche, c’est un train pour les voyageurs d’affaires, avec business class et première classe. » En réponse, « Alstom possède un savoir-faire d’intégrateur pour répondre sur mesure aux demandes du client. Que ce dernier veuille de la grande vitesse ou de la très grande vitesse. Dans le cas présent, seul un train pendulaire pouvait répondre aux exigences de vitesse commerciale. En plus, notre Avelia Liberty offre la possibilité de passer à une gamme de vitesse supérieure une fois que les travaux d’infrastructure seront terminés sur le Corridor. » Tout en ...
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Retrouvez le dossier Alstom. Les dessous d’une affaire d’Etat dans le magazine VR&T n°592