© Patrick LAVAL - Photorail
« Il y a du travail à Belfort jusqu’à la fin 2018 », a rappelé le secrétaire d’Etat aux Transports devant la presse, le 13 septembre. Puis, selon lui, il y a « de bonnes perspectives à partir de 2022, date de la production du TGV du futur, pour lequel on peut penser qu’Alstom pourrait être le fabricant. Mais entre les deux, nous avons un trou d’air. » Comment maintenir l’activité de Belfort ?
Pour le secrétaire d’Etat, « Il y a actuellement des négociations directes entre la SNCF et Alstom qui portent sur l’achat de six rames pour la liaison Paris – Turin – Milan. S’ils parviennent à un accord, cela se traduirait par au moins dix mois d’activité pour le site. On arriverait alors à fin 2019. L’enveloppe serait d’environ 100 millions d’euros. »
Le second dossier serait « l’appel d’offres annoncé par la RATP pour des locotracteurs pour réaliser des chantiers. 12 engins sont concernés. Ce n’est pas très important mais cela permet de tenir au moins trois ou quatre mois. Le résultat sera annoncé au cours d’un conseil d’administration de la RATP courant novembre. Deux concurrents sont en lice, dont Alstom ».
Quant à l’appel d’offres sur le RER NG, examiné par le Stif, qui concerne « jusqu’à 274 rames », selon le secrétaire d’Etat, « nous en sommes à la phase d’examen. Deux concurrents ont répondu, ce n’est pas un secret. Cela ne concerne pas directement la production de Belfort, mais que Belfort se voit potentiellement confier de l’ingénierie, ne me paraît pas impossible à imaginer. »
Enfin, dit Alain Vidalies, « Je vais lancer un autre appel d’offres à la fin de l’année : il porte sur les lignes ...
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Retrouvez le dossier Alstom. Les dessous d’une affaire d’Etat dans le magazine VR&T n°592