© Patrick LAVAL - Photorail
C’est Alstom qui a été choisi par Amtrak pour fournir la prochaine génération de trains à grande vitesse destinés à relier Boston, New York, Philadelphie et Washington. Nommé Avelia Liberty, ce train combinera pour la première fois l’articulation du TGV et la pendulation du Pendolino.
La nouvelle n’aura pas surpris les spécialistes du secteur ferroviaire américain. Et depuis l’annonce faite le 26 août par le vice-président Joe Biden, elle est officielle : Amtrak et Alstom ont signé un contrat pour la conception et la construction de 28 trains à grande vitesse destinés au Northeast Corridor (NEC). Long de quelque 730 km, ce Corridor nord-est qui relie Boston et Washington DC du nord au sud, via New York et Philadelphie, est un des rares axes sur lesquels les trains Amtrak sont performants face à l’avion, au car ou à la voiture pour le transport de voyageurs, le reste du réseau ferré nord-américain étant essentiellement dévolu au fret.
Après deux ans d’évaluation des offres, Amtrak, la société nationale des transports ferroviaires de voyageurs des Etats-Unis, a choisi l’offre Alstom, qui était « la meilleure, question coût, sur trente ans », précise Jean-Marc Tessier, vice-président Grandes Lignes d’Alstom. Ce dernier ajoute que l’expérience d’Alstom en matière de maintenance de trains à grande vitesse (AVE en Espagne, Pendolino en Grande-Bretagne, AGV de NTV, Pologne) a permis de prédire le coût de la maintenance qui sera réalisée dans les dépôts Amtrak à Boston, New York et Ivy City (non loin de Washington), avec le soutien des sites Alstom de New York, du Delaware et de l’Illinois. C’est ainsi que s’ajoute un deuxième contrat, sur ...
Il vous reste 86% de l'article à lire
L'accès à la totalité du dossier est réservé aux abonnés, aux utilisateurs d’un porte-monnaie ou aux acheteurs de l’article à l’unité.
Retrouvez le dossier Alstom. Les dessous d’une affaire d’Etat dans le magazine VR&T n°592