La bataille du véhicule autonome
07 Nov 2016
Exploitation , Guidage , industrie , ITS (Système de transport intelligent) , Keolis , RATP , Transdev
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Sommaire
- La bataille du véhicule autonome
- De multiples freins sur la route du véhicule autonome
- Un régime d’autorisation spécifique
- 4 nouveaux venus, 4 stratégies
- Navettes, un coup d’avance pour les Français
- Les grands groupes rêvent tous de la navette autonome
- Frédéric Mathis « Nous en sommes au tout début de l’histoire »
- City Pilot. Le premier autobus du monde en conduite autonome
- Comment l’ordinateur a pris la place du conducteur
- Future Bus : le transport urbain d’après-demain
- Future Truck : le premier camion autonome
Les véhicules autonomes font leur percée dans tous les domaines. Après la Google car
et autres voitures autonomes, c’est au tour des transports collectifs de multiplier les expérimentations. Le transport public pourrait être un des premiers secteurs où les véhicules autonomes se développeront à l’avenir. Avantages : ils peuvent circuler sur des axes bien balisés et compléter utilement les autres modes sur les parcours du dernier kilomètre.
Coup d’accélérateur pour les véhicules autonomes. Trois ans après la commercialisation aux Etats-Unis de la Tesla Model S, berline électrique dotée du mode de conduite semi-autonome Autopilot, les véhicules autonomes se montrent partout. Au Salon de l’automobile, qui s’est tenu du 1er au 16 octobre à Paris, entre la Trezor, concept car de Renault, et l’ID, celui de Volkswagen, ils tenaient la vedette, au côté des voitures électriques.
C’était aussi le cas lors du Salon des transports publics, qui a eu lieu à l’automne 2015 et mis sur le devant de la scène les navettes autonomes. Depuis, les annonces d’expérimentations se multiplient et chaque opérateur de transport public, Transdev, Keolis, RATP et autres CarPostal, présente la sienne. Enfin, et c’est une première, depuis septembre, un « vrai » autobus de 12 mètres circule de façon autonome aux Pays-Bas sur un tronçon de 20 km en site propre entre à Amsterdam et Haarlem.
Pourtant, le sujet n’est pas si nouveau. « Il y a 15 ans, la France était leader mondial dans le domaine des véhicules autonomes publics urbains. Mais sous la pression des constructeurs automobiles, le gouvernement a stoppé son soutien », raconte Arnaud de la Fortelle, directeur du Centre de robotique ...
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Retrouvez le dossier La bataille du véhicule autonome dans le magazine VR&T n°593