City Pilot. Le premier autobus du monde en conduite autonome
En première mondiale, un concept-bus autonome de 12 m, appelé « Future Bus », dessert une vraie ligne de 19 km aux abords d’Amsterdam (Pays-Bas). Ce concentré d’intelligence artificielle, conçu par Daimler, va considérablement renforcer l’attractivité des BRT. Sur la ligne 300, qui relie Amsterdam à Haarlem en desservant l’aéroport international de Schiphol, aux Pays-Bas, circule depuis l’été un bien étrange autobus de la marque Mercedes-Benz. Ce véritable « concept-bus », dont le design et les aménagements intérieurs apparaissent en rupture totale avec la plupart des errements en vigueur, est aussi le tout premier autobus standard de 12 m au monde à pouvoir circuler en conduite autonome ! Certes le conducteur reste présent, mais il n’a plus pour rôle que de jeter un œil au bon fonctionnement d’automatismes embarqués, qui se sont accaparé l’ensemble de ses tâches. Les premiers pas de ce nouveau « concentré de technologies » auraient pu s’effectuer en Allemagne, où le véhicule est d’ores et déjà autorisé à circuler dans le trafic, en dépit de singulières divergences par rapport aux habituelles prescriptions techniques et d’exploitation. Une dérogation avait d’ailleurs été octroyée par l’Etat fédéral à Stuttgart, à l’issue d’une expertise menée par le très sérieux organisme allemand de contrôle TÜV Rheinland. Toutefois, la ville d’Amsterdam et l’opérateur néerlandais Connexxion, qui exploite actuellement la ligne 300, étaient extrêmement demandeurs. De plus, cette ligne de BRT (Bus Rapid Transit) présentait l’intérêt d’être la plus longue d’Europe de l’Ouest, avec 37,8 km ! Un banc d’essai parfait pour le groupe Daimler, qui préside aux destinées de la marque à l’étoile, et dont le révolutionnaire système de conduite automatisée des autobus a été baptisé « City Pilot »… Pour la présentation, en première mondiale, du City Pilot sur la ligne 300, le choix s’est porté sur la section de 19 km comprise entre l’aéroport d’Amsterdam-Schiphol et Haarlem. Cette section comporte onze arrêts avec quais surélevés pour un accostage de plain-pied, et son temps de parcours est d’une trentaine de minutes. La ligne achemine, chaque jour, quelque 125 000 voyageurs. Son tracé incorpore des virages serrés, plusieurs déclivités, et les deux voies du site propre – une par sens de circulation – ne sont nullement séparées par le moindre délinéateur. Seul un marquage au sol classique matérialise les emprises. On y dénombre, par ailleurs, 22 feux tricolores et trois tunnel
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Publié le 16/12/2024
Publié le 25/11/2024 - Yann Goubin