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Frédéric Mathis « Nous en sommes au tout début de l’histoire »

07 Nov 2016

Exploitation , Guidage , industrie , ITS (Système de transport intelligent) , Keolis , RATP , Transdev

Dossiers > La bataille du véhicule autonome > Frédéric Mathis « Nous en sommes au tout début de l’histoire »

Article présent dans le dossier : La bataille du véhicule autonome

Frédéric Mathis, directeur du Programme véhicules, de l’Institut du Véhicule décarboné, communicant et de sa mobilité (Vedecom) : Ville, Rail & Transports. Des véhicules autonomes en circulation dans les rues des villes, d’après vous, c’est pour quand ? Frédéric Mathis. Même si du point de vue de la technologie, beaucoup de choses se recoupent, il faut distinguer la voiture particulière et la navette car les services et les usages sont différents. Pour les navettes autonomes en zone urbaine ou périurbaine, qui rouleront sur voies partiellement dédiées, c’est vraiment demain : avant 2020. Concernant la voiture des particuliers, d’après les constructeurs automobiles, sur autoroute, cela pourra se déployer en 2020. En ville, la configuration la plus complexe étant donné les événements possibles et les incertitudes, il est encore assez délicat de donner une date. Et même si nous avons déjà fait circuler un véhicule expérimental sur un parcours de deux kilomètres autour du château de Versailles, dans une zone urbaine très dense, on s’accorde la plupart du temps pour prévoir que les avancées seront continues jusqu’en 2030… VR&T. Quels sont les problèmes les plus urgents à régler ? F. M. Nous travaillons conjointement sur deux éléments majeurs. Le premier, c’est la localisation centimétrique du véhicule sur une carte haute définition très détaillée, qui peut se réaliser grâce au GPS différentiel, bien plus précis que le GPS classique avec ses stations de référence au sol. Toutefois, en ville, on observe des phénomènes de canyons urbains, les immeubles masquant les satellites. Le ...

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Retrouvez le dossier La bataille du véhicule autonome dans le magazine VR&T n°593

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