Une belle vitrine pour l’international

Val, TGV, tramways… Les ingénieries, les industriels et les exploitants français ont de beaux produits. A cela s’ajoutent des spécificités nationales comme les DSP, qui permettent de se présenter sur les marchés mondiaux avec un savoir-faire bien identifié.   Décembre 2011. Le maire adjoint de Shenyang découvre le tramway de Nice, exploité par Veolia. Il téléphone en Chine. « J’ai trouvé ce qu’il nous faut ! Je veux la même chose ! » Il l’aura. Dans des délais chinois. En septembre 2013, le tram de Shenyang s’élance, alors exploité par les Français. A Bordeaux, les responsables d'Alstom, de Systra ou de Keolis, eux aussi montrent le tram, le premier doté de l'APS. Dubai sera convaincu. Toutes les visites ne débouchent pas sur des contrats. En 1998, Paris inaugure sa ligne 14. Le patron du métro de New York a fait le déplacement. New York n’a pas automatisé son métro. Mais la resignalisation de certaines lignes est issue du savoir-faire déployé par Matra (aujourd’hui Siemens) pour Météor. Quant au TGV, s’il n’a pas été un grand succès à l’exportation, il ne faudrait pas oublier l'AVE espagnol ou le KTX en Corée, ni le train à quasi grande vitesse dernièrement acheté à Alstom par les Américains. Ni, plus imperceptible, l’image de modernité dont la France a pu bénéficier. Au bout du compte, les ingénieries, les industriels ou les exploitants français ont eu une bien belle vitrine, où se sont alignés Val, TGV, tramways. Elle leur permet de tenir leur rang, parmi les tout premiers au monde. Un exemple ? Alstom a vendu 2 300 Citadis, à 50 réseaux. Mais le flambant neuf n’...