Un pic, des restrictions et des vignettes aussitôt utilisées à Grenoble
Sitôt mises en place, sitôt utilisées ! Avant même l’annonce de Ségolène Royal de rendre obligatoire les vignettes Crit’Air, dans l’urgence du pic de pollution qui a touché une bonne partie de la France début décembre, la métropole grenobloise avait déjà décidé d’utiliser le dispositif des pastilles antipollution. Elle avait en effet signé le protocole le 19 octobre et informé la population par l’envoi à domicile d’une documentation mi-novembre. Le processus était clair : une mise en œuvre à titre pédagogique à compter de novembre et une verbalisation à partir du 1er janvier, date de mise en œuvre de la zone à circulation restreinte (ZCR) instaurant l’interdiction de livraison aux poids lourds et véhicules utilitaires de plus de 20 ans – ceux n’ayant droit à aucune vignette – dans le centre-ville de Grenoble. Mais elle n’avait sans doute pas imaginé que dès le 6 décembre, les seuils de pollution aux NOx et aux particules allaient être dépassés. Car les pastilles, « certificats de qualité de l’air », c’est précisément pour mieux gérer les pics que Grenoble les a mis en œuvre, contrairement à Paris qui les utilisera à compter du 16 janvier pour bannir définitivement de ses rues les vieux diesels, la semaine entre 8h et 20h. En dehors d’un contrôle plus aisé des véhicules, la pastille collée sur le pare-brise étant visible des forces de l’ordre, c’est une gestion plus fine des épisodes de pollution qui est rendue possible. La métropole apaisée, qui a déjà mis à 30 km/h au lieu de 50 les 80 % de sa voirie a imaginé « un dispositif progressif dans sa mise en œuvre, ambitieux dans ses effets et partenarial
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