Ile-de-France. Les outsiders en embuscade  

Transdev monte en puissance en 2017

Très présent en grande couronne d’Ile-de-France, Transdev n’y exploite pour l’instant qu’un véhicule électrique. « Nous sommes en expérimentation avec un véhicule Ebusco de 12 mètres, sur la ligne Argenteuil – Sartrouville. Ce véhicule est rechargé la nuit au dépôt d’Argenteuil. Nous n’avons pas de souci d’autonomie, nous disposons bien des 200 km d’autonomie promis », précise François Regembal, directeur Technique et Opérations Groupe. Et d’ajouter : « Ce bus doit parcourir 60 000 km par an, et nous avons un contrat de maintenance avec Ebusco. Nous avons un engagement pour des bus supplémentaires cette année : quatre cet été et quatre autres ensuite. A terme, toute la ligne sera équipée. » En Ile-de-France, poursuit François Regembal, « le groupe a un autre projet, concernant cinq bus Bolloré de 12 m, destinés à du transport de personnel pour un ensemble d’entreprises. En ce cas aussi, la recharge se fera au dépôt. Chaque bus devra parcourir 25 000 km, et nous avons un contrat de maintenance avec Bolloré. Nous attendons les véhicules pour l’été. Nous installerons en avril les bornes de recharge spécifique. Car je rappelle qu’il n’y a pas de standard en terme de recharge, et nous y travaillons dans le cadre du nouveau programme européen bus du futur (EBSF 2) à l’UITP ». En tout, le groupe exploite 83 bus électriques, articulés et standards, sans oublier 113 minibus, dont six navettes autonomes Navya pour la centrale nucléaire de Civaux. François Regembal précise : « Aux Etats-Unis, nous avons 25 bus électriques, sur deux sites en Californie, qui sont des BYD, dont certains sont construits dans l’Etat. En Suède, nous sommes présents sur deux sites, avec 11 bus en tout, l’un avec BYD, l’autre avec Hybricon, qui fait des bus articulés. Plus anecdotique, nous avons un bus deux étages à York, qui est du diesel converti. » Mais le gros morceau, c’est aux Pays-Bas. Depuis décembre 2016, dans le cadre d’un contrat renouvelé avec Eindhoven, le groupe exploite 43 véhicules du constructeur néerlandais VDL, et deux bus à hydrogène articulés. L’objectif, c’