© Alstom/Design&Styling
Guillaume Pepy a insisté le 11 janvier sur l’avantage que va présenter la simplification des matériels. Il n’y aura prochainement « sur le réseau que trois séries de matériels (Francilien, RER 2N, Regio 2N) au lieu de six ou sept », a-t-il affirmé. Trois… En fait il pourrait y en avoir tout de même au moins une quatrième. Pour renouveler le matériel de la ligne C, du fait du gabarit, c’est sans doute un nouveau train qu’il faudra commander. Quant aux MI 2N aujourd’hui sur la D, ils seront, à mesure que les trains nouveaux arriveront, tout simplement retirés du service. L’Association des usagers de transports d’Ile-de-France (AUT-IDF) s’inquiète depuis longtemps du sort de ces matériels qui vont disparaître avant l’âge. Au nom d’un bon usage des deniers publics, la précédente direction du Stif avait prévu une réutilisation sur la banlieue Saint-Lazare mais Valérie Pécresse, conformément à son plan de « révolution dans les transports », a commandé pour ces lignes du matériel neuf, en l’occurrence des Francilien. Les MI 2N se trouvent de ce fait sans emploi.
Pas une mauvaise nouvelle pour la SNCF. Certes, l’entreprise a plutôt tendance, pour les TGV, qu’elle paye de sa poche, à les faire durer le plus possible. Guillaume Pepy vante en ce cas, comme il l’a fait devant une commission de l’Assemblée nationale, la robustesse des bons vieux TGV qui ne sont pas bourrés d’informatique. Mais, en l’occurrence c’est le Stif qui finance. La SNCF aurait mauvaise grâce à ne pas voir le bon côté de l’opération. Du matériel neuf, rappelle Guillaume Pepy, « c’...
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Retrouvez le dossier Commande record. 3,75 milliards d’euros pour le RER nouvelle génération dans le magazine VR&T n°596