Alstom, ambassadeur du savoir-faire français, enraciné outre-Atlantique
Avec près de 2000 personnes employées sur 16 sites et une collaboration avec 300 fournisseurs locaux, le plus français des constructeurs est bien implanté au Etats-Unis. Et dans son ensemble, le continent américain représente une zone de forte croissance pour Alstom.
Aux Etats Unis, pays du Buy America Act, et au Canada, où un degré de production locale peut être exigé dans les projets de transports publics, près de 2 000 personnes sont employées sur 16 sites par Alstom. Ce dernier, de plus en plus américain après avoir acquis les activités de GE Signaling, a remporté l’été dernier la fourniture de la prochaine génération de trains à grande vitesse Avelia Liberty pour le Corridor nord-est (NEC). Reste-il perçu en Amérique comme un « français », du fait de ses origines ?
En un sens, on peut répondre que oui. Ce n’est pas nécessairement un problème aux yeux de Jérôme Wallut, vice-président senior d’Alstom pour l’Amérique du Nord. « La technologie française dans les transports urbains est perçue comme un avantage compétitif » en faveur d’Alstom, qui exporte ainsi le « savoir-faire français du transport public » avec les opérateurs comme Keolis, Transdev ou RATP Dev. Autre atout pour Alstom : « la capacité de se localiser et de s’implanter dans la durée, tout au long du cycle de vie du projet » en Amérique. L’entreprise, tout en faisant venir des fournisseurs français aux Etats-Unis dans le cadre du projet Amtrak, est selon Jérôme Wallut « attractive pour les ingénieurs américains » et « fait travailler plus de 300 fournisseurs locaux ». Alstom est ainsi « en ligne avec les demandes de localisation, proches de 100 % en cas de financement fédéral aux Etats-Unis, 70 % en cas de financement par les Etats améric
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