Mathias Vicherat : « Nous avons prévu un hackathon avec les start-up pour connaître les contraintes de chacun »
Le directeur général adjoint Projet d’entreprise, Communication et Image de la SNCF, fait le point sur la politique d’open data de l’exploitant ferroviaire, lancée en 2012.
Ville, Rail & Transports. Comment expliquez-vous que la SNCF garde l’image d’une entreprise refusant de partager ses données ?
Mathias Vicherat. Nous ne faisons pas suffisamment connaître notre site alors que notre plateforme est très accessible et simple d’utilisation. C’est sans doute la première explication. L’enjeu est très important : il faut pouvoir se saisir de la donnée et en faire quelque chose rapidement. Deuxième explication, la politique d’open data en France est assez neuve et les citoyens s’en sont encore peu emparés. Troisièmement, je pense que les attentes sont beaucoup plus fortes à l’égard d’une entreprise publique. Enfin, à l’intérieur même de l’entreprise, les personnels doivent s’y habituer.
VR&T. Est-ce que l’ouverture va de soi pour les personnels dans une entreprise de la taille de la SNCF ?
M. V. Nous venons d’édicter une charte dont le principe numéro un est justement la responsabilisation à chaque niveau pour rendre transparente la donnée. Il n’y a aucun besoin de validation hiérarchique, donc pas de perte de temps. C’est un renversement de paradigme : le principe devient l’ouverture. Avec trois exceptions : les données nominatives, celles relatives à la sécurité et celles liées au domaine commercial.
Etant une entreprise publique, nous devons donner des gages de transparence démocratique : les citoyens ont le droit d’avoir accès aux données financières, à l’évolution des tarifs. Ces data permettent aussi à tout un écosystème de se développe
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Publié le 23/01/2025 - Yann Goubin
Publié le 20/01/2025 - Nathalie Arensonas