Comment Bordeaux prépare l’effet LGV
L’effet LGV n’est pas automatique, il faut le soutenir par une dynamique de projets urbains. Dans les incontournables : la rénovation et l’extension de la gare, qui devra à l’horizon 2020 accueillir 18 millions de passagers au lieu de 11 actuellement, avec 18,5 navettes quotidiennes entre Paris et Bordeaux… Ce pôle d’échanges multimodal reliant tous les modes de transport et permettant de rayonner sur le territoire change donc de dimension et achève sa mue. Sa livraison va s’échelonner jusqu’en janvier 2018, mais l’essentiel est déjà là. « C’est aujourd’hui une gare biface de chaque côté des voies ferrées », explique Stéphane Bousquet, le directeur du projet d’extension de la gare de Bordeaux. La gare historique de 1898, véritable cathédrale d’acier, a terminé son lifting, verrière rénovée, mobilier d’attente spécifique avec aujourd’hui 160 places assises au lieu de 30, toutes équipées de prises électriques et USB et face au parvis, l’emblématique et éternelle devanture en mosaïque du Café du Levant. « Nous attendons 30 % de fréquentation supplémentaire. Nous avons choisi de créer un nouvel accès du côté du quartier Belcier avec un bâtiment de 2 500 m2, doublant la capacité d’accueil de la gare, sans oublier 850 places de parking sur plusieurs niveaux et la réalisation d’une station de vélo fermée avec 400 places. Un deuxième bâtiment, offrant 750 places supplémentaires, sera construit pour 2019 », ajoute Stéphane Bousquet.
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Publié le 23/01/2025 - Yann Goubin
Publié le 20/01/2025 - Nathalie Arensonas