Un contexte financier toujours tendu
La volonté d’enrayer enfin le vieillissement du réseau est affichée. Mais la question des ressources reste entière. L’Etat promet sa contribution, mais demande en parallèle des efforts de productivité à SNCF Réseau.
La loi de Finances 2019 réaffirme nettement le virage stratégique qui consiste à « passer d’un Etat bâtisseur à un Etat organisateur » en matière de mobilité, selon les termes de la ministre des Transports, Elisabeth Borne. Et cet Etat soucieux d’une « programmation soutenable des infrastructures » confirme la priorité donnée à l’entretien et à la modernisation des réseaux de transport existants, à travers le programme 203 « Infrastructures et services de transport » du prochain exercice budgétaire.
De hautes ambitions qui restent à financer
Dans le domaine ferroviaire, la Direction générale des infrastructures, des transports et de la mer (DGITM) rappelle, dans sa présentation du projet annuel de performances qui détaille l’application du programme 203, la volonté « d’accélérer le renouvellement pour que les trains circulent sur un réseau plus performant ». L’objectif est de consacrer 3,6 milliards d’euros par an à la régénération du réseau à partir de 2020, contre un peu moins de trois milliards actuellement. « L’Etat a fixé ce cap. Reste maintenant à savoir comment il va le financer. Car à ma connaissance, SNCF Réseau n’a pas un sou de plus pour atteindre cet objectif », fait remarquer Jean-Pierre Audoux, délégué général de la Fédération des industries ferroviaires.
Des efforts de productivité
Le contexte financier reste en effet tendu. Le gouvernement a certes a
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