Des besoins supérieurs à la trajectoire du contrat de performance
07 Jan 2019
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Article présent dans le dossier : 2,818 milliards pour moderniser le réseau ferré
Sommaire
- 2,818 milliards pour moderniser le réseau ferré
- Des efforts massifs en Ile-de-France
- Le bilan 2018 illustre le tournant dans les priorités
- Deux chantiers majeurs pour la RATP
- Un contexte financier toujours tendu
- Des besoins supérieurs à la trajectoire du contrat de performance
- Les enjeux de l’externalisation
- La CGT alerte sur l’extension de la sous-traitance
- Colas Rail : une année 2018 de transition
- ETF : une stratégie de couverture du territoire français
- Maintien des circulations : une analyse au cas par cas
- La sécurité reste perfectible
Le contrat de performance signé en 2017 entre l’Etat et SNCF Réseau a l’incontestable mérite de fixer des objectifs clairs et une trajectoire financière pour les investissements de renouvellement. Ce cadre manque toutefois sur certains points de réalisme, si l’on en croit un audit sur l’état du réseau ferré national paru en mars 2018. Selon ce document, réalisé à la demande de SNCF Réseau par un groupement d’experts internationaux, les moyens prévus restent en effet insuffisants. « Les efforts consentis depuis la fin des années 2000 permettent le rattrapage progressif du retard de renouvellement des voies et des appareils de voie des groupes UIC 2 à 6 ; sous réserve du maintien de l’effort financier, la substance de ce patrimoine devrait se stabiliser dès 2025-2030. En revanche, résoudre l’obsolescence des caténaires les plus anciennes, maîtriser le vieillissement des ouvrages d’art et moderniser la signalisation nécessiteront des niveaux d’investissements élevés au cours du prochain quart de siècle », notent les rapporteurs. Le document évalue à 520 millions d’euros/an en moyenne sur la période 2017-2026 l’écart entre les besoins théoriques de renouvellement des infrastructures des groupes UIC 2 à 6, LGV comprises, et la trajectoire définie par le contrat de performance. Un montant qui se répartit à hauteur de 130 millions d’euros/an pour les ouvrages d’art, 110 millions d’euros/an pour la voie et les appareils de voie, 160 millions d’euros/an pour les installations fixes de traction électrique et 120 millions d’euros/an pour la signalisation. « Le fait que le gouvernement ait décidé à partir de 2022 de mettre 200 millions d’euros de plus que ce qui était pré...
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Retrouvez le dossier 2,818 milliards pour moderniser le réseau ferré dans le magazine VR&T n°619