Maintien des circulations : une analyse au cas par cas
07 Jan 2019
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Article présent dans le dossier : 2,818 milliards pour moderniser le réseau ferré
Sommaire
- 2,818 milliards pour moderniser le réseau ferré
- Des efforts massifs en Ile-de-France
- Le bilan 2018 illustre le tournant dans les priorités
- Deux chantiers majeurs pour la RATP
- Un contexte financier toujours tendu
- Des besoins supérieurs à la trajectoire du contrat de performance
- Les enjeux de l’externalisation
- La CGT alerte sur l’extension de la sous-traitance
- Colas Rail : une année 2018 de transition
- ETF : une stratégie de couverture du territoire français
- Maintien des circulations : une analyse au cas par cas
- La sécurité reste perfectible
Concilier efficacité économique des chantiers et circulation optimale des trains constitue bien sûr l’équation centrale de SNCF Réseau et de ses prestataires. Les innovations technologiques apportent dans certains cas des éléments de réponse.
«
Il ne peut pas y avoir de position dogmatique. Nous procédons nécessairement à une analyse au cas par cas pour déterminer dans quelles conditions vont se faire les travaux. Nous recherchons évidemment le meilleur équilibre entre le coût de nos chantiers qu’on cherche à minimiser et le maintien des circulations », indique Matthieu Chabanel, directeur général délégué Ingénierie et Maîtrise d’ouvrage de SNCF Réseau. Le pourcentage de travaux de nuit, variable d’une année sur l’autre notamment pour les chantiers en suite rapide, constitue notamment un indicateur suivi à la loupe, qui peut osciller de 50 à 70 % selon les années (voir article sur le contexte financier p. 45).
Les conditions de restitution. SNCF Réseau reconnaît toutefois ne pas avoir de grandes marges de manœuvre sur la réalisation des travaux. « Nous avons surtout travaillé sur les conditions de restitution des travaux. Historiquement, quand on remplaçait des rails, on devait par exemple circuler à 120 km/h sur une ligne à grande vitesse le lendemain. Progressivement, en améliorant les technologies mises en place, on a réussi à monter à 160 km/h. Et sur les chantiers de la LGV Nord, on peut dans certaines configurations circuler dès le lendemain à 300 km/h »<...
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Retrouvez le dossier 2,818 milliards pour moderniser le réseau ferré dans le magazine VR&T n°619