«Nous voulons 100 % de bus écologiques pour la zone dense d’Ile-de-France en 2025 »
Comment déployer des bus propres en Ile-de-France ? Quelle technologie choisir ? Comment compléter le plan Bus2025 RATP, axé par définition sur Paris et la petite couronne, et misant beaucoup sur le bus électrique. Alors que vont s’ouvrir les Assises de la mobilité, Laurent Probst, répond à Ville Rail & Transports, et précise la stratégie de l’autorité organisatrice en faveur des « bus écologiques ».
Ville, Rail & Transports. Où en est-on aujourd’hui du déploiement des bus propres ?
Laurent Probst. Début 2016, quand nous sommes arrivés [la nouvelle direction du Stif dans la foulée du changement de majorité, NDLR], nous nous sommes rendu compte que le sujet des bus écologiques en Ile-de-France était assez peu avancé. Le seul moyen qu’avait déployé la majorité précédente, qui semblait à ses yeux une bonne solution, c’était le bus hybride. Début 2016, on assistait donc au début d’un déploiement massif des bus hybrides. Mais on en était presque à zéro pour le bus électrique comme –et c’est étrange alors que cette technologie est mûre– pour le bus au GNV. En juin 2016, a commencé l’équipement de la ligne 341 en bus électriques. Cette ligne est 100 % électrique depuis le début 2017. En même temps, a eu lieu l’expérimentation d’autres bus électriques par la RATP. Nous avons pu commencer à faire une analyse de chacune des technologies.
VR&T. Quel constat faites-vous, sur la base de cette première expérience ?
L. P. Le constat que nous faisons, c’est que les bus électriques sont très chers. Va-t-on réussir à faire baisser le prix ? Nous parions, pour cela, sur les appels d’offres massifs. En fin d’année, nous allons lancer un appel d’offres pour 200 véhicules avec la RATP et un autre, pour 450 véhicules destinés à la grande couronne, pour lequel Ile-de-France Mobilités s’est associé à la Centrale d’achat du transport public. Les bus de la RATP seront des bus électriques, les bus Optile de grande couronne seront pour l’essentiel des bus électriques et des bus au gaz. La répartition exacte n’est pas fixée, mais ce sera entre 30 % et 50 % pour chacun des deux principaux modes.
VR&T. On dit que le mode électrique est plus intéressant en termes de possession. Qu’en est-il ?
L. P. C’est intéressant en termes de maintenance et de carburant. Mais il y a la question des batteries. Aujourd’hui, l’acquisition d’un bus électrique
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Publié le 04/08/2017
Publié le 20/07/2017