Pour se faire l’avocat du diable
Bon, on va un peu se tirer une balle dans le pied. Un journal de technique ferroviaire, de transport public et de mobilité partagée devrait se réjouir de l’avenir tout vert qu’on nous promet. Tout le monde à vélo, tout le monde en métro, à bas l’auto solo ! D’accord. Pour autant, on n’est pas obligé d’être absolument niais et de tout gober. Exemples de ce qu’on appelle en langage technocratique des points de vigilance.
Et si on avait tort de se passer si vite du bus diesel ?
Le diesel est banni. Le diesel est tabou. On le comprend, vu la pollution qu’il engendre. Et les tricheries criminelles de constructeurs automobiles ont rendu inaudible le discours des constructeurs de bus. Un discours évidemment dicté par leurs intérêts. Ils ont énormément investi pour passer à la norme EuroVI, on leur demande de développer des bus hybrides, et, à peine ces modèles sortent-ils, de se mettre au 100 % électrique. On comprend qu’ils aient traîné des pieds. Ont-ils dit pour autant des choses complètement fausses ? Pas sûr. Leur principal argument c’est que, dans la lutte contre la pollution par particules, le simple fait du transfert de l’automobile au bus a un e et considérable. 50 ou 60 personnes dans un bus, même ancien, pollueront toujours moins par personne transportée, que si chacune prenait sa voiture. Il s’agit de développer cette pratique, avant même de penser technique. Et, si l’on pense technique, la norme diesel EuroVI représente en termes d’émissions de particules un progrès considérable par rapport aux véhicules précédents.
Il y a un autre argument à prendre en compte. Economi
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Publié le 04/08/2017
Publié le 20/07/2017