Bascule et changement d'opérateur à Bordeaux
Le feuilleton est enfin fini. Depuis le 1er mai – dans la pratique depuis le 2, les trams et bus ne circulant pas pour la fête du Travail –, Keolis a pris les rênes des transports en commun bordelais, détrônant Veolia Transport, l’opérateur historique. Avec cinq mois de retard, pour cause de péripéties judiciaires. Les grands changements ne devraient donc pas être visibles avant la rentrée. Et le grand chambardement dans le réseau de bus promis par la filiale de la SNCF est désormais attendu au cours du premier trimestre 2010.
La passation des pouvoirs n’était pas faite à l’heure où nous mettons sous presse. La dernière réunion de calage entre la communauté urbaine de Bordeaux (Cub), Keolis et Veolia s’est, selon nos informations, plutôt bien passée. On en était à se demander qui accueillerait qui pour la remise des clefs. « Notre objectif est de garantir la continuité du service public dans les meilleures conditions tant pour la clientèle que pour les salariés », indiquait-on chez l’opérateur sortant. Bien sûr, il restera à voir après coup si les informations nécessaires au service, logiciels de paie et autres documents administratifs ont tous bien été transmis. La transition est d’autant plus délicate que Tbc (Tram et bus de la Cub) est une grosse machine, avec ses 1 943 employés – dont 1 268 conducteurs receveurs –, ses 74 rames de tramways et ses 449 bus.
Pour les voyageurs, rien ne devait changer dans l’immédiat dans les 3 lignes de tram, les 72 lignes de bus de journée, les 13 « bus du soir », les services de transports des personnes à mobilité réduite et la navette électrique de la métropole aquitaine. Les personnels sont restés les mêmes, le nouvel exploitant étant tenu de les reprendre – à l’exception des cadres. Ce son
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Publié le 03/07/2024