Le nouveau monde des Nemo à Amiens
Silencieux, longs et élégants, arborant des dessins de BD sérigraphiés sur leurs vitres, les bus électriques à haut niveau de service ont fait leur apparition le 11 mai dernier à Amiens. Une arrivée remarquée, d’autant que les débuts n’ont pas été de tout repos : bus supprimés, retardés (fortement), itinéraires fantaisistes… Il fallait les « déverminer », expliquent leurs promoteurs en rappelant que ces bus électriques articulés de 18 mètres de long n’existaient nulle part ailleurs avant leur arrivée dans la capitale picarde. Mais, le jeu en valait la chandelle, poursuivent-ils, assumant « ce choix risqué ».
« Quand nous sommes arrivés aux responsabilités il y a cinq ans, nous avions expliqué que nous voulions un système de transport moderne compatible avec la taille de l’agglomération, mais que nous ne voulions pas du projet de tramway d’une longueur de 10,5 km coûtant 500 millions d’euros et non financés », rappelle Alain Gest, le président d’Amiens Métropole.
La collectivité décide alors de lancer quatre lignes structurantes de 48 km, dont trois lignes intégralement électriques. Sur ces lignes qui desservent les grands pôles de l’agglomération, dont le centre-ville, ces bus baptisés Nemo roulent en partie sur des sites propres (46 % du parcours) et bénéficient d’une priorité aux feux. « Nous avons renoncé à aménager un s
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Publié le 25/10/2023
Publié le 18/10/2023