Pau et Lens roulent à l’hydrogène
Parmi les autobus propres, ceux qui utilisent l’hydrogène comme carburant restent, de loin, les plus coûteux. Pourtant, deux villes françaises, Pau et Lens, viennent de franchir le pas en les adoptant sur des lignes BHNS.
Depuis déjà plusieurs années, les constructeurs et opérateurs avaient identifié l’hydrogène comme l’une des voies d’accès aux autobus à « zéro émission ». De fait, les motorisations qui utilisent ce carburant répondent pleinement aux nouvelles directives de la loi de transition énergétique. Comparées aux autres solutions d’électromobilité, elles présentent l’avantage de ne pas connaître les mêmes limites d’autonomie, tout en pouvant s’affranchir totalement d’infrastructures de recharge le long des lignes. En revanche, ces motorisations présentent l’inconvénient, pour le moment, de demeurer fort onéreuses. Au plan technique, elles font, bien entendu, appel à la traction électrique, et utilisent, comme pour toute solution d’électromobilité, un pack de batteries. Toutefois, elles incluent, de surcroît, une pile à combustible, qui fabrique de l’électricité à partir de l’hydrogène embarqué. Le principe utilisé est l’exact inverse de l’électrolyse. Au sein de la pile, l’hydrogène se combine avec l’oxygène de l’air pour produire, à la fois, de l’eau et un courant électrique. L’eau est rejetée dans l’atmosphère sous forme de vapeur, et l’électricité sert à alimenter le véhicule, ou rejoint les batteries pour y être stockée. Il n’y a donc aucune émission polluante rejetée à l’extérieur. L’hydrogène lui-même pourrait être généré à partir du courant produit par les éoliennes, et devenir ainsi le vecteur de stockage d’une énergie qui, classiquement, ne pouvait être consommée qu’au moment où elle était fabriquée. En d’autres termes, si le vent
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Publié le 25/10/2023
Publié le 18/10/2023