Bientôt des métros dans le monde entier
Le monde entier s’y met. Ou presque. Face à l’urbanisation galopante, et donc à la congestion, à la pollution, le métro apparaît comme une des solutions les plus adaptées. Les pays développés optimisent leurs métros, mais font aussi l’effort de se doter de réseaux de nouvelle génération. Les nouvelles puissances, comme la Chine et maintenant l’Inde, équipent leurs villes. L’Afrique va-t-elle suivre ? La réponse à la question tient pour une grande part au financement.
Le monde n’échappera pas à l’urbanisation. On s’attend à compter 65 % d’urbains dans le monde en 2050. Tokyo, Delhi, Shanghai, Mumbai et São Paulo sont aujourd’hui les cinq premières conurbations au monde. En 2030, le classement devrait être quasiment le même, Pékin s’étant simplement hissé à la cinquième place en détrônant São Paulo. Mais, à cette date, New York, aujourd’hui dixième, sera sortie du top ten. Dacca, Karachi, Lagos y auront fait leur entrée. Confortant la place de l’Asie, et montrant la puissance montante de l’Afrique. C’est ce dernier continent qui devrait enregistrer la plus forte croissance dans la période ; Dar es Saalam doublant sa population, Luanda la voyant croître de 81,8 %, Lagos de 77,4 %, Kinshasa, de 65,7 %. Tout ceci selon des chiffres de l’ONU opportunément repris dans une étude du cabinet Wavestone sur les métros automatiques.
Parmi les cinq premières villes d’aujourd’hui et de demain, Tokyo (38 millions d’habitants) a sans doute le système de transport public le plus développé et le plus performant au monde. Le réseau de métro de Shanghai a déjà 548 km, celui de Pékin, 527 km, Delhi a créé en moins de 15 ans un réseau de près de 200 km, et Bombay, en retard, a tout de même ouvert sa première ligne il y a trois ans. Tout bouge très vite. En l’an 2000, les métropoles chinoises avaient un embryon de réseau, et celles d’Inde n’avaient rien (hormis Calcutta). Rien ? C’est le cas aujourd’hui des villes d’Afrique, à l’exception du Caire et d’Alger. Mais, à Lagos, le métro est en construction, et son ouverture est prévue en 2019. Avec des rames chinoises.
Ailleurs, les métros ouvrent. Pas toujours là où le besoin est le plus criant. Là où les capacités de financement permettent de prévenir l’asphyxie avant qu’elle n’arrive. Zone symbole du pétrol
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