Au fil des années les constructeurs ont su faire évoluer le matériel roulant pour répondre aux exigences diverses des réseaux en matière sécurité, de confort et de consommation d’énergie.
Une rame de métro, c’est bien plus qu’un train. A la base, c’est un matériel roulant censé transporter en toute sécurité, dans un environnement généralement souterrain ou en viaduc, de nombreux voyageurs, avec des temps d’échange réduits dans les stations. Ces points peuvent sembler évidents, mais les réseaux pionniers les ont appris par expérience, tel le métro parisien après une série de désagréments et d’accidents, dont le tragique incendie de Couronnes (1903). Quelques années plus tard, les caractéristiques du métro « classique » étaient fixées pour des décennies : à Paris, les rames Sprague-Thomson feront partie du paysage de 1908 à 1983. Ceci alors que certaines caractéristiques générales étaient adoptées de par le monde, comme l’alimentation électrique en courant continu 600 à 750 V par troisième rail, voire 1 500 V par ligne aérienne de contact, de nombreuses portes ou des accélérations importantes. Sur ce dernier point, les progrès de l’électronique de puissance ont permis de mieux contrôler le « jerk », grandeur dérivée de l’accélération qui, lorsqu’elle est trop importante, a la fâcheuse conséquence de faire tomber les voyageurs.
Au fil du temps, les exigences des réseaux sur le matériel roulant se sont étoffées en matière de sécurité, de confort et de consommation d’énergie, y compris à mi-vie. Car, en dépit d’un usage intensif, les rames de métro durent généralement de 30 à 50 ans. ...
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Retrouvez le dossier Bientôt des métros dans le monde entier dans le magazine VR&T n°605