C’est à Londres que le métro a été inventé il y a un siècle et demi. Depuis, l’Underground londonien a poursuivi sa croissance et se modernise à grande vitesse, alors que dans la plupart des autres agglomérations britanniques, des nouveaux tramways et des trains de banlieue revitalisés se sont développés ces dernières décennies, prenant parfois le nom flatteur de « Metro », comme les tramways Metrolink de Manchester ou le train régional West Yorkshire Metro autour de Leeds. Mais on peut également recenser trois « vrais » métros britanniques en dehors de Londres. Trois réseaux hors normes qui ont entamé une phase de modernisation. Et à l’exception du réseau circulaire de Glasgow, on constate que les métros britanniques gardent de forts liens historiques et techniques avec le réseau ferré « lourd ».
Londres. L’automatisation de l’Underground est en vue…
Avec ses 402 km et 270 stations desservis par 11 lignes, le métro de Londres transporte 4,8 millions de voyageurs chaque jour, soit un peu moins que le métro de Paris. Mais comparer les deux réseaux est difficile, vu l’étroite imbrication depuis ses débuts, en 1863, entre les lignes de l’« Underground » et le réseau ferré. Qui plus est, ce réseau « souterrain », dont les trains étaient à vapeur à l’origine, s’est dédoublé dès 1890, quand sont apparues les lignes dédiées aux trains électriques à grande profondeur et à petit gabarit, dont les tunnels ont vite reçu le surnom de « Tube ». Ces lignes de Tube et les autres lignes de l’Underground, aujourd’hui appelées Sub-surface lines (SSL), n’en sont pas moins compatibles sur certaines sections aériennes en banlieue, y compris du point de vue électrique, é...
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Retrouvez le dossier Bientôt des métros dans le monde entier dans le magazine VR&T n°605