Comme la Chine il y a une quinzaine d’années, l’Inde s’attaque aujourd’hui au développement de ses infrastructures de transports. Si Delhi est pour l’instant la seule ville avec un véritable réseau de métro, une dizaine d’autres lignes ont vu le jour ces quinze dernières années. Et le pays pourrait en compter une cinquantaine d’ici dix ans.
Cette fois, c’est parti, et cela ne devrait pas s’arrêter. Chaque année voit l’ouverture d’une ou plusieurs lignes de métro. 2014, première ligne de Mumbai. 2015, première ligne de Chennai et de Jaipur. 2016, deuxième ligne de Chennai. Cette année, le métro de Kochi a ouvert un premier tronçon en juin et un second en octobre et celui de Lucknow fonctionne depuis septembre.
Bangalore, qui a deux lignes, a ouvert l’extension de l’une en 2016 et de l’autre en 2017. Le 28 novembre prochain, viendra le tour d’Hyderabad.
Si le premier métro indien est né à Calcutta, en 1984, le vrai coup d’envoi a été donné par Delhi, en 2004. La capitale est passée de zéro à quelque 160 km en une douzaine d’années. Bernard Tabary, directeur exécutif international de Keolis, fait les comptes : « On dénombre aujourd’hui 378 km de lignes de métro dans huit villes [sans compter Hyderabad], 530 sont en construction et les demandes des villes pourraient en ajouter environ 600. L’Inde pourrait compter d’ici dix ans une cinquantaine de lignes de métro ».
Le pays s’est lancé dans un énorme effort pour développer ses infrastructures de transport, dont la vétusté bloque le développement économique. La possession d’automobiles est faible : 13 pour mille habitants. L’essentiel ...
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Retrouvez le dossier Bientôt des métros dans le monde entier dans le magazine VR&T n°605