Le métro coûte cher. Le métro automatique coûte plus cher encore. Du moins pour l’effort initial Selon l’étude de Wavestone, World’s Driverless Lines 2017, le coût d’investissement au kilomètre pour un métro automatique (matériel compris) est supérieur de 12 % au coût d’un métro classique : on passe de 129 à 144 millions d’euros. Mais les coûts opérationnels au kilomètre sont inférieurs de 40 % : 1,15 million d’euros par an en classique, 0,69 en automatique. Reste que ces systèmes, automatiques ou non, sont chers.
On a beaucoup misé, lors de la dernière décennie, sur le BRT inventé en Amérique latine (Curitiba, Bogota, etc.). Avec un slogan : le BRT, c’est du métro fait avec du bus. La Metro Rail Policy 2017 que vient d’adopter le gouvernement indien rappelle que les capacités ne sont tout de même pas les mêmes ; entre 10 000 et 15 000 passagers par heure et par sens pour un BRT. De 60 000 à 80 000 pour un métro. Au rythme où la population urbaine croît, on ne pourra pas toujours en faire l’économie.
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Retrouvez le dossier Bientôt des métros dans le monde entier dans le magazine VR&T n°605