« Il faut construire un univers connecté »
La première tendance forte, perceptible dans toutes les grandes villes, c’est ce que nous avons baptisé la tendance « Care ». C’est-à-dire le besoin d’être pris en charge, de ne pas se sentir abandonné, isolé. Aujourd’hui, de nombreux services sont remplacés par des machines, les policiers le sont par des caméras, les guichetiers par des distributeurs, etc. C’est supportable pour les jeunes générations habituées aux nouvelles technologies, ça l’est moins pour les seniors ou pour les personnes qui débarquent dans une grande ville et se sentent un peu perdues. Dans la liste des idées qui nous paraissent intéressantes, beaucoup sont possibles grâce au high-tech, d’autres grâce à l’humain. Par exemple, pour se géolocaliser, il faut un smartphone. VR&T. Mais comment faire quand on ne dispose pas de smartphone ? B. C. C’est notre deuxième constat : il faut pouvoir bénéficier du service même si je suis pauvre et si ne dispose pas de smartphone. A Hongkong, les « helpers » sont une communauté de citoyens voyageurs qui se sont engagés à aider les autres voyageurs. Par exemple en portant leurs valises, en les guidant avec leurs plans… Dans cette même ville, il y a aussi les « Netizen ». Ce sont des citoyens du Net. Ils représentent une source d’information sur les embouteillages, les retards… Il y a un véritable effort pour mettre les voyageurs dans le coup. Car on sait que la technologie à elle seule ne va pas tout résoudre. On sait aussi que les transporteurs cherchent à réduire leurs personnels pour réaliser des économies. De ce fait, ils ont besoin de s’appuyer sur les voyageurs. Avec l’économie numérique, on peut créer de la solidarité. Dans le métro ou le RER, on peut envisager qu’un helper, qui peut être identifié ou géolocalisé, vienne vous aider. Cette idée nous intéress
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