Une répartition optimisée

La totale modularité de la chaîne de traction se traduit déjà par une bien meilleure utilisation de l’espace à disposition. Ainsi, il n’y a plus de « tour moteur » ou de « cabine de douche » – selon les appellations consacrées –, autrement dit le compartiment technique, à l’arrière gauche du véhicule, qui supprimait, du sol au plafond, autant d’espace pour les voyageurs, disparaît définitivement. Le recours à une chaîne de traction modulaire facilite aussi grandement la maintenance, car ses principaux organes sont désormais accessibles depuis le niveau du sol. En levant le hayon arrière, on découvre ainsi, en lieu et place du groupe thermique d’un traditionnel autobus diesel, le conteneur de l’électronique de commande, celui de l’onduleur de traction, et le convertisseur basse-tension 24 V. La proximité immédiate de certains de ces éléments avec la motorisation proprement dite permet de minorer considérablement le câblage. Dans le même temps, on retrouve davantage de place en toiture, ce qui permet l’installation de réservoirs d’hydrogène supplémentaires. En définitive, la hauteur du véhicule n’excède pas les 3,30 m, et sa masse les