Signe des temps, les constructeurs d’autobus n’ont exposé, au congrès UITP de Stockholm, que des véhicules conçus pour l’électromobilité. Les seules véritables exceptions provenaient du polonais Solaris, qui profitait de cette occasion pour dévoiler, en première mondiale, un Urbino de 12 m mû à l’hydrogène, et du belge Van Hool, déjà très expérimenté en ce domaine. Des exceptions au demeurant toutes relatives, puisque la pile à combustible est un mode de propulsion qui, lui aussi, fait appel à la traction électrique ! Il était significatif de constater qu’aucun des habituels constructeurs possédant à leur catalogue une offre GNV (gaz naturel pour véhicules), à savoir le suédois Scania – l’un des deux « régionaux de l’étape » –, l’italien Iveco, les Allemands MAN et Mercedes, ou encore le polonais Solaris, n’avait cru bon d’apporter à Stockholm un autobus fonctionnant au gaz.
Un concept-bus autonome, électrique et modulaire chez Scania
Autobus le matin et le soir, il troque sa carrosserie pour celle d’un camion de livraison en milieu de journée, et pour celle d’une benne à ordures durant la nuit : c’est le NXT de Scania, attendu, en conduite autonome, à l’horizon 2030.
C’est ainsi que Scania avait pris le parti, cette fois-ci, de sortir des sentiers battus, en jouant ostensiblement la carte du « high-tech ». Le seul véhicule présent sur son stand était un concept-bus, là encore 100 % électrique, et évoluant en conduite autonome. Appelé NXT, ce curieux engin est basé sur un design modulaire, qui doit le rendre apte à remplir différentes missions de transport dans un ...