A Bordeaux, la remise à plat des priorités
Changement d’époque à Bordeaux où le nouveau maire écologiste, Pierre Hurmic, a mis fin à 43 ans de cogestion droite-gauche à la Métropole. Le nouvel exécutif veut remettre à plat les priorités en matière de mobilité. Un gros effort est d’ores et déjà prévu pour le vélo et le piéton.
C’est une nouvelle page qui se tourne à Bordeaux Métropole. Après les élections municipales qui ont vu l’écologiste Pierre Hurmic devenir maire de Bordeaux, à la métropole, la majorité tenue par le Parti socialiste et Europe Ecologie-Les Verts a mis fin à 43 ans de cogestion. Place désormais à la gouvernance majoritaire. Sitôt élu, Alain Anziani, a annoncé la remise à plat du Schéma directeur opérationnel des déplacements métropolitains (SDODM). « Nous allons changer ce nom qui est une invention technocratique, mais surtout tout remettre sur la table », a-t-il assuré dès son élection à la métropole le 17 juillet.
Depuis l’adoption de ce schéma en janvier 2016, de nombreux projets ont en effet vu le jour avec un deuxième plan vélo en décembre de la même année mais aussi le RER métropolitain qui est apparu dans le paysage de la mobilité. Il y a aussi deux projets d’extension du tramway vers Gradignan et Saint-Médard-en-Jalles, ainsi que le BHNS. « Aujourd’hui, même avec un réseau de tram qui est l’un des plus importants de France, avec 77 kilomètres et 120 rames, nous n’avons pas réglé les questions de mobilité. La métropole bordelaise (Bordeaux en particulier) est la troisième ville la plus embouteillée », rappelle-t-il.
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Publié le 14/01/2025 - Nathalie Arensonas
Publié le 22/08/2024