Le programme prévu par la nouvelle majorité verte s’inscrit dans la continuité de l’ancienne équipe municipale menée par le socialiste Roland Ries. Mais en accentuant l’effort et en accroissant les financements en faveur des transports publics et des mobilités douces.
« C’est le moment d’investir pour l’avenir, de changer de braquet. » Alain Jund, vice-président de l’Eurométropole de Strasbourg en charge des Mobilités, s’apprête à décliner à l’échelle de l’agglomération le programme qui a permis aux écologistes de remporter les élections municipales à Strasbourg le 28 juin dernier. Jeanne Barseghian, maire de Strasbourg, a promis un « grand emprunt » de 350 millions d’euros destinés à financer la rénovation thermique des logements et du bâti public, la végétalisation de l’agglomération et le financement des infrastructures de transport. Deux jours après son élection, un premier contact avec la Banque des Territoires a permis d’évoquer ces financements. Mais toutes les questions budgétaires restent à trancher. « Nous allons dans un premier temps affiner le coût du Covid sur les finances locales, et voir avec le Gart comment nous pourrions travailler sur des financements d’infrastructures de transports en commun. Les appels à projets de l’Etat ont fortement diminué », regrette Alain Jund. Le contenu des projets liés à la nouvelle politique de mobilités a été affiné au cours de l’été. « Notre politique de transports à l’échelle de l’Eurométropole est bâtie sur cinq éléments stratégiques », détaille-t-il. « Il s’agit de concrétiser dans les meilleurs délais deux projets
L'article complet ( 1113 mots) est réservé aux abonnés ou aux détenteurs d’un porte-monnaie électronique, connectez-vous pour y accéder.
*Formule numérique sans engagement à partir d’un 1€ par mois !
Publié le 22/08/2024
Publié le 29/06/2023