A l’Estaca, l’IA passe par les projets
Alors que l’intelligence artificielle continue de se déployer dans le monde des transports, les écoles d’ingénieurs s’emparent du sujet. Retour sur les pratiques de trois d’entre elles. Du haut de son centenaire, l’ESTACA (École supérieure des techniques aéronautiques et de construction automobile) n’en est pas moins tournée vers son temps. Sa filière ferroviaire, quelque temps boudée par les étudiants malgré les besoins, a désormais le vent en poupe. « Les effectifs commencent à progresser et devraient monter en puissance sur les trois prochaines promotions pour atteindre 45 élèves contre une trentaine aujourd’hui, avec des étudiants de 3e et 4e années qui se positionnent déjà sur cette spécialisation », se félicite Marc Ciais, responsable de la filière ferroviaire de l’école d’ingénieurs. A l’image des entreprises du transport, l’Estaca se saisit des outils issus de l’intelligence artificielle. L’établissement n’a cependant pas fait le choix d’entrer l’IA dans le référentiel de ses enseignements. « Nous préférons former les étudiants à la matière ferroviaire en tant que spécialistes. Nous intégrons cependant les compétences sur l’IA sous forme de projet », indique Marc Ciais. Par exemple, les élèves travaillent cette année sur un projet de traitement de l’image par IA. Le sujet, qui s’inscrit dans la réflexion sur le train autonome, a été confié par Ferrocampus. « Il s’agit de faire la part entre les informations issues du domaine
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