Deux gares nouvelles fortement contestées
Que ce soit Montpellier-Sud-de-France, avec ses questions environnementales et son absence de correspondances avec le TER, ou Nîmes-Manduel et son projet de développement urbain et de loisirs gourmand en terres agricoles, les deux nouvelles gares du contournement Nîmes - Montpellier font débat.
Après des débats longs et passionnés et de multiples recours, l’axe principal du contournement de Nîmes et Montpellier (CNM) sera finalement doté de deux gares nouvelles : Montpellier-Sud-de-France et Nîmes-Manduel. La première, qui devait ouvrir au trafic voyageurs le 7 juillet, est située sur la commune de Montpellier, à la limite de Lattes, dans une zone non construite. Son devis total est de 143 millions d’euros. Elle est accolée à la nouvelle autoroute A9 qui double l’ancienne située à 500 m au nord. De ce fait, la gare est séparée de la ville-centre par deux voiries autoroutières.
Dotée de six voies dont quatre à quais, avec réserves pour deux voies à quai supplémentaires qui en feraient un faisceau équivalent à celui d’Aéroport Charles-de-Gaulle, cette gare-pont est dotée d’un hall de 3,500 m2. Le bâtiment voyageurs, conçu par l’architecte Marc Mimram assisté d’Emmanuel Nebout, est couvert par des palmes ajourées en béton microfibré. Son faisceau comporte 26 aiguillages, soit la moitié du total du CNM, et deux traversées pour rebroussements. Le plan de voies ambitieux de Montpellier-Sud-de-France s’explique aussi par sa fonction de régulation du fret : l’ensemble du CNM ne comporte pas d’autres voies de stationnement et de stockage du trafic commercial. La g
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