La SNCF sur le qui-vive
La SNCF emploie près de 200 personnes pour assurer la protection des installations et des données personnelles de ses clients. Un travail de tous les instants face à des attaques qui ne cessent d’évoluer.
« Tous les jours, nous recevons des mails malveillants, avec des virus, des demandes de rançons… Cela devient habituel, toutes les sociétés le subissent », raconte Benoît Tiers, le directeur général Digital et Systèmes d’information de la SNCF (e.SNCF). Lors des dernières grandes cyberattaques, comme WannaCry ou NotPetya en 2017, la SNCF a bel et bien été attaquée, mais elle n’a pas été impactée, affirme le directeur général d’e.SNCF. « Nous sommes passés entre les gouttes. »
D’où une « énorme vigilance » de tous les instants pour se protéger. « C’est un domaine dans lequel il faut faire preuve de beaucoup d’humilité. Nous avons des équipes, nous travaillons, nous progressons », poursuit Benoît Tiers.
Deux grands types de risques menacent la compagnie ferroviaire. Ceux pouvant affecter les infrastructures et leur sécurité d’une part, ceux mettant à mal la confidentialité des données, d’autre part. Des risques grandissants avec la digitalisation de l’entreprise.
« Nous devons assurer la protection et la surveillance des installations et des données. Nous dev
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