La distribution urbaine recherche des solutions désespérément
L’avenir de la distribution urbaine dépend moins de la technologie que de la bonne volonté des hommes. Alors que le développement de l’e-commerce multiplie les besoins de livraisons en ville, l’éloignement, pour raison de surcoûts immobiliers, des entreprises de distribution vers la périphérie des villes, rallonge les distances et génère deux tendances opposées : l’augmentation du nombre de véhicules utilitaires légers (VUL) dans le trafic urbain et la création dans les centres-villes de points-relais, de consignes de dépôt des colis et d’hôtels logistiques ou Espaces logistiques urbains (ELU) pour les grosses quantités de fret. Les innovations technologiques comme les « Tramways de l’Ombre », qui achemineraient le fret et suivraient automatiquement les tramways de passagers, ou les véhicules autonomes, plutôt routiers qu’aériens, ouvrent des perspectives. Mais la précarisation des métiers de distribution, sous-payés ou menacés par les systèmes autonomes, les dangers de la circulation auxquels sont soumis au quotidien les livreurs et la multiplication des VUL illégaux car non déclarés sont des freins à l’évolution. Les entreprises se plaignent déjà de difficultés à embaucher des livreurs. A peine imaginée, la distribution urbaine se heurte donc à la réalité socio-économique qu
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