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lock Des voltigeurs dans la ville, les métiers du câble urbain

Conduire et entretenir un téléphérique urbain comme à Brest, Toulouse, Saint-Denis de La Réunion, bientôt Ajaccio ou Créteil ne recouvre pas la même réalité que prendre les commandes d’un métro ou d’un tramway. Le métier du câble urbain exige des compétences particulières, beaucoup de travail de nuit, et il ne faut pas avoir le vertige ! Les formations reposent sur le compagnonnage, l’école de la neige, et un récent bac professionnel.

Peu de cabines, peu de conducteurs, mais beaucoup de voyageurs : de 1000 à 5000 personnes par heure et par direction (73000 à Mexico ! ), de 7 h à 23 h ou minuit, non-stop, tous les jours. A priori, un conducteur de métro ou de tramway, aguerri aux protocoles stricts de sécurité imposés par les services de l’Etat et le décret sur la sécurité des transports publics guidés (STPG), pourrait tout aussi bien assurer la conduite d’un téléphérique en ville. « En réalité, la notion de conducteur ne recouvre pas la même dimension, il est posté sur le quai ou à distance, à côté du PC. L’équivalent, ce serait superviseur du tramway », compare Brigitte Panchout, responsable du tramway, du téléphérique et d’un centre bus chez Tisséo Voyageurs, la régie des transports en commun de l’agglomération toulousaine, qui a inauguré en mai 2022 une ligne de téléphérique. « Il réalise les contrôles réglementaires avant l’ouverture de l’installation, intervient et alerte en cas de dysfonctionnements ou d’incident, est habilité à arrêter et redémarrer l’installation, prendre la décision d’évacuer les voyageurs, c’est lui qui a autorité même si les décisions opérationnelles viennent du PC », reprend-t-elle.

Le téléphérique urbain, c’est un autre public aussi, « on ne transporte pas des skieurs qui ont du temps, mais des actifs. Le niveau de service attendu est plus exigeant », rappelle Victor Antonio, directeur des mobilités de la métropole de Brest où le premier téléphérique de France a fait ses armes en 2016 (si l’on exclut celui de Grenoble qui date de 1934). Non sans difficultés au démarrage. A Toulouse, des agents de station assurent la surveillance de l’embarquement et le débarquement des usagers, les accueillent, les informent et contrôlent les billets. Ils savent aussi porter les premiers secours aux passagers.

Le téléphérique de Brest permet de traverser la Penfeld, le fleuve qui sépare la ville en deux.

Savoir manier le baudrier

Concernant les métiers de la maintenance, le socle de compétences est commun : un mécanicien, un électromécanicien ou un expert des automates de sécurité pourrait œuvrer tout aussi bien sur un métro, un tram ou un téléphérique. Sauf qu’il n’est pas hydraulicien (la tension du câble est assurée par vérin hydraulique), ne sait pas forcément mesurer la vitesse ou la pression du vent à l’aide d’un anémomètre, ou interpréter un bulletin météo (certains téléphériques supportent le vent fort, mais tous détestent les orages). Et surtout, il ne sait pas monter au pylône et travailler sur une télécabine ou un câble accroché à 70 mètres. Le plus souvent de nuit. « S’il existe de grandes similitudes entre les métiers des transports urbains classiques, le travail en hauteur est un incontournable pour le câble et nécessite une formation particulière, pour les techniciens de maintenance comme pour l’encadrement et le service QHSE [Qualité, hygiène, sécurité, environnement, ndlr] », confirme David Aubonnet, Savoyard pur sucre et référent transport par câble chez RATP Dev. La filiale du transporteur francilien exploite les téléphériques de Brest, du Salève en Haute-Savoie, ainsi que plusieurs funiculaires urbains.

Pourquoi le câble urbain a le vent en poupe

Astucieux pour franchir des obstacles topograph

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