ERTMS. Espéranto du rail ou dialectes européens ?
17 Mai 2018
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La première Conférence mondiale UIC sur la signalisation ferroviaire, qui s’est tenue fin mars à Milan, a essentiellement traité de l’ERTMS. Le standard européen de gestion des circulations ferroviaires a beau fonctionner et progresser à travers le monde, c’est sur son continent d’origine, où il était censé unifier les réseaux ferrés, qu’il continue de buter sur les questions d’interopérabilité.
Le standard européen de gestion des circulations ferroviaires fonctionne et progresse à travers le monde. Mais, sur son continent d’origine, où ERTMS était censé unifier les réseaux ferrés, il continue de buter sur les questions d’interopérabilité. La première Conférence mondiale UIC sur la signalisation ferroviaire, qui s’est tenue les 26 et 27 mars à Milan, a pris la mesure des avancées d’ERTMS. Et de la convergence avec les systèmes cousins.
« La signalisation ne devrait plus constituer un obstacle entre les régions, pays ou continents et ne devrait plus être aussi lourde financièrement. » Bel espoir de Jean-Pierre Loubinoux, directeur général de l’UIC. Et l’on dispose pour le réaliser d’un outil : « ERTMS constitue une référence à l’échelle mondiale », souligne-t-il, et « on pourrait le comparer à une sorte d’espéranto […] malgré des disparités régionales, d’ailleurs peut-être plus perceptibles dans la partie européenne ». Hors de son continent d’origine, ERTMS s’est développé et a servi de base au standard chinois CTCS. D’autres systèmes ont vu le jour dans le monde, « comme le PTC (Etats-Unis), l’ATACS (Japon) et KLUB (Russie) pour ne citer que les plus importants », selon le ...
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Retrouvez le dossier ERTMS. Espéranto du rail ou dialectes européens ? dans le magazine VR&T n°611