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Les nouveaux diplômes

Bachelor Transition écologique et territoires (ENTPE)

Une première promotion de 17 étudiants a inauguré, à la rentrée de septembre 2023, le tout nouveau bachelor Transition écologique et territoires de l’École nationale des travaux publics de l’État (ENTPE). « Cette formation en trois ans est à la croisée de trois champs professionnels, qui recoupent des problématiques d’aménagement du territoire et une approche de transition écologique et couvrent toutes les mesures de conception, réalisation de travaux et gestion de patrimoine », explique Jérôme Saliba, directeur de la formation initiale et responsable du département cursus bachelor de l’ENTPE. Elle s’adresse à des bacheliers STI2D ou généraux, spécialité maths ainsi qu’à des jeunes en réorientation. Après une première année de tronc commun, les étudiants poursuivent leurs études en contrat d’apprentissage dès la deuxième année. Ils choisissent entre quatre spécialités : bâtiment, infrastructures, système de transport et services de mobilité ou cycle de l’eau en milieu urbain (cette dernière option n’ouvrira qu’à la rentrée 2025).

Le cursus a été développé en tenant compte des attentes des employeurs, des bureaux d’études, des maîtres d’ouvrage, des entreprises, des collectivités territoriales et des acteurs privés, « Il s’agit de développer une posture et une connaissance du rôle de chacun (que l’on soit maître d’œuvre ou maître d’ouvrage), mais aussi d’apporter des compétences pour intervenir en milieu habité et avoir des profils d’ensembliers, qui sont ceux qu’attendent les employeurs », indique Jérôme Saliba. Parmi eux figure par exemple SNCF TER, intéressée par des recrutements sur les problématiques d’exploitation. La formation, qui a vocation à accueillir deux classes d’une vingtaine d’élèves, a été accréditée au grade de licence (comme tout autre bachelor universitaire de technologie (BUT) ou licence universitaire) par la commission des titres d’ingénieurs.

L’école

L’ENTPE (École nationale des travaux publics de l’État) est une école d’ingénieurs française créée en 1954 et accréditée à délivrer un diplôme d’ingénieur. Elle est placée sous la tutelle du ministère de la Transition écologique et est membre de la Communauté d’universités et établissements (COMUE) de l’université de Lyon.

Un nouveau département « Ingénieur durable et responsable » à l’Estaca

À la rentrée 2023, un nouveau département, consacré à l’ingénierie durable et responsable (IDEAL) est venu compléter les deux autres départements (Sciences pour l’ingénieur, Ingénierie des mobilités) autour desquels se structure le cursus d’ingénieur délivré par l’Estaca (École supérieure des techniques aéronautiques et de construction automobile). Le département IDEAL a pour objectif de renforcer les compétences des étudiants en matière de développement durable, de transition environnementale, énergétique, numérique et sociétale. « Cette initiative s’appuie sur les enseignements déjà en place, avec de nouvelles activités académiques proposées. Que ce soit les cours, les projets ou les stages, indépendamment de la filière choisie (automobile, aéronautique, ferroviaire, spatiale et navale), l’objectif est de nourrir la réflexion des étudiants et de les sensibiliser à ces enjeux cruciaux », note Philippe Guibert, directeur des formations de l’Estaca. La montée en compétences sur ces thématiques passera notamment par la réalisation de nombreux projets (150 à 250 heures par an) et par l’intégration de ces questions transverses aux attentes pédagogiques.

Dans le cadre de ses « mercredis de la transition », l’école propose également un cycle de 14 conférences sur la décarbonation dans les transports, les enjeux du secteur ou encore l’avenir de l’hydrogène… « De nouveaux cours trans-filières sont également dispensés, sur l’impact bilan carbone de l’activité d’ingénieur lors de la mise en œuvre d’un produit ou d’une innovation, sur l’analyse du cycle de vie ou encore sur l’IA et la gestion des données », complète Philippe Guibert.

L’école

L’Estaca (École supérieure des techniques aéronautiques et de construction automobile) forme des ingénieurs dans le domaine de l’aéronautique, de l’automobile, du ferroviaire, du spatial et du naval sur trois sites (Saint-Quentin-en-Yvelines, Laval et Bordeaux). L’école propose, en février et en mars, des journées « bancs d’essai », destinées aux élèves de terminale générale et STI2D qui voudraient s’assurer de leurs choix d’orientation.

Ferrocampus va lancer ses premières formations

Le projet Ferrocampus, porté par le Conseil régional de la Nouvelle-Aquitaine, consiste à regrouper d’ici deux ans un plateau technique (ateliers raccordés au réseau ferroviaire national, trains servant de laboratoires, ligne d’expérimentation, etc.) ainsi que des bâtiments hébergeant des activités de formation, de recherche et d’innovation dans le domaine ferroviaire. Ce campus se développera sur un ancien site de la SNCF à Saintes (Charente-Maritime) et a été labellisé Campus des métiers et des qualifications (CMQ) en juillet 2021. Un premier programme, bachelor Ingénieur du transport ferroviaire, initialement annoncé pour la rentrée 2023 a finalement été annulé, faute des financements attendus de la région. Mais d’autres actions de formation sont en cours. « Les premières consistent à apporter une coloration ferroviaire à des cursus allant du CAP au BTS, par le biais d’interventions au sein de plusieurs dizaines d’établissements scolaires et de CFA (centre de formation par apprentissage). Par exemple, une contextualisation autour du ferroviaire est déjà proposée aux élèves du bac pro MSPC (maintenance des systèmes de production connectés) du lycée Bernard Palissy de Saintes, par le biais de visites d’entreprises ou de salons, ou encore la rencontre de professionnels venus échanger sur les métiers du ferroviaire », indique Ludovic Vermeulen, directeur des formations et directeur opérationnel du CMQ Ferrocampus.

Partenaires du projet, les principaux acteurs de la filière ferroviaire française sont également invités à accueillir les étudiants. Les 6 et 7 février prochains, les Ferrocampus Days seront, par exemple, l’occasion d’organiser des jobdating et de faire connaître offres de stages, d’apprentissage et d’emplois. Une nouvelle formation complémentaire d’initiative locale » de technicien spécialisé électro-ferroviaire devrait par ailleurs démarrer au lycée Bernard Palissy en 2024, en partenariat avec la société d’ingénierie Akkodis. « C’est un programme post-BTS, qui a vocation à devenir prochainement une licence professionnelle de La Rochelle Université et qui accueillera à terme 25 à 30 étudiants », poursuit Ludovic Vermeulen.

Le lycée de Saintes proposera également un nouveau BTS CIEL (Cybersécurité, informatique, réseaux, électronique), option informatique et électronique, qui sera ensuite complété par une nouvelle licence professionnelle au sein de l’université rochelaise. « Outre ces nouvelles licences professionnelles, nous réfléchissons à organiser à Saintes une poursuite d’études sur le cursus ingénieur d’ici 2030, de façon à former sur le territoire des techniciens et des ingénieurs du ferroviaire », explique Emmanuelle Auras, vice-présidente de La Rochelle Université.

La formation continue pour s’adapter aux nouveaux défis

Face aux enjeux de recrutement et à l’évolution des métiers et des technologies, les entreprises comme les écoles innovent en matière de formation continue. « L’enjeu est d’avoir des programmes adaptés aux évolutions technologiques et à nos besoins. C’est pourquoi nous travaillons avec nos branches en ce sens. Nous renforçons également nos partenariats avec des écoles ou des organismes de formation. Par exemple, nous avons lancé en octobre 2023, avec l’ENTPE un diplôme d’établissement dédié aux futurs directeurs d’exploitation, qui réunit des collaborateurs issus de la promotion interne et des recrutements externes », indique Corinne Elfassy, directrice formation France de Transdev.

Par ailleurs, l’ENTPE a ouvert en février dernier une chaire « Mobilités à l’ère du big data » avec Keolis. L’ambition est de mieux prendre en compte les nouvelles pratiques urbaines, de façon à alimenter et adapter les formations aux enjeux de l’aménagement du territoire, mais aussi au développement du numérique et du big data.

Créée en 2010 pour répondre à un besoin de montée en compétences de la nouvelle filiale d’ingénierie de la SNCF, l’université de l’ingénierie (UdI) se concentre de son côté sur cinq grands domaines de formation. « Le management de projets, la conception des infrastructures, le système ferroviaire, le management et soft skills et enfin l’ingénierie de formation », décrit Pierre Gibbe, directeur de l’UdI. Cette université-entreprise de la SNCF a mis au point une nouvelle formation Génie Signalisation, destinée aux chefs de groupe études et essai signalisation dans les pôles d’ingénierie. Sa particularité ? Elle a été co-conçue avec 25 personnes volontaires internes et externes à SNCF Réseau, grâce à une équipe pluridisciplinaire intégrant experts de l’ingénierie pédagogique et responsables métier. « Cette méthode offre de nombreux avantages : des formations conçues plus rapidement pour toujours plus d’agilité, en lien avec l’entreprise et ses évolutions, adaptées à des groupes comportant beaucoup de ressources de développement, mais aussi des formations plus pérennes avec une maintenance facilitée », précise Pierre Gibbe.

Les établissements

La Rochelle Université est une université de taille moyenne, accueillant 8 000 étudiants, et engagée dans des formations sur les questions de transition, dans un souci d’interdisciplinarité et d’ancrage territorial. Le lycée Bernard Palissy de Saintes réunit une classe de troisième prépa-métiers, un lycée général et technologique, un lycée professionnel ainsi que des formations de l’enseignement supérieur.

 

Les incontournables

BUT Management de la logistique et des transports (MLT), un pilier du secteur

L’ancien bachelor universitaire de technologie (BUT) Gestion logistique et transport a changé de nom à la rentrée 2022 pour devenir le BUT Management de la logistique et des transports (MLT). Mais il reste un pilier des programmes dans le secteur, qui allie savoir universitaire et approche pratique, notamment via des stages. En trois ans après le bac, le BUT MLT forme des cadres intermédiaires amenés à intervenir aussi bien dans les services ou sites logistiques d’entreprises commerciales ou industrielles que dans les sociétés de transport de marchandises ou de voyageurs, voire dans des établissements publics comme les hôpitaux.

Deux parcours de spécialisation sont possibles à partir de la deuxième année : Mobilité et supply chain connectée ou Mobilité et supply chain durable. Dans les deux cas, les trois années de formation se concentrent sur le management des flux de logistique et de transport, l’organisation des opérations logistiques et la conception d’opérations de transport de marchandises et de personnes. « Les diplômés devront favoriser l’adoption de solutions nouvelles en jouant le rôle d’interface, tant auprès des fournisseurs et clients qu’auprès des équipes dont ils auront la responsabilité. Ils devront pouvoir comprendre les enjeux et la portée globale de leur activité, ils devront également maîtriser les savoir-faire techniques nécessaires à leur futur métier », explique-t-on à l’Institut universitaire de technologie (IUT) de Bordeaux. Selon les établissements, la formation est aussi accessible en alternance, à partir de la première ou de la deuxième année. Quel que soit l’IUT ciblé, les candidatures se

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