Introduction
Qu’il s’agisse de favoriser les recrutements, de faire évoluer les collaborateurs pour les fidéliser ou d’anticiper les compétences de demain, la formation est un levier essentiel pour le secteur des transports. Les entreprises multiplient les initiatives pour innover, lancer des formations professionnalisantes et attirer les candidats.
Départs massifs en retraite, turn-over, horizon des Jeux olympiques à l’été 2024…, les perspectives de recrutements dans le secteur des transports restent cette année encore élevées : 7 000 recrutements en CDI sont prévus à la SNCF, dont 2 100 à SNCF Réseau, et environ 5 000 sont annoncés à Keolis. La RATP de son côté en programme plus de 9 000. Or des tensions sont palpables depuis plusieurs années sur le marché de l’emploi : le rapport 2023 de l’Observatoire prospectif des métiers et des qualifications dans les transports et la logistique (OPTL), présenté en décembre, pointe 370 000 postes non pourvus contre 200 000, cinq ans plus tôt.
Conséquence, les besoins en formation sont plus importants que jamais. Dans le secteur des transports, les efforts de formation interne restent la règle pour accompagner le développement de l’activité.
« Un parcours comprenant l’identification des compétences, l’entrée en immersion et une formation suivie d’un recrutement représenterait un schéma idéal. Dans ces métiers, 60 % des gens trouvent un emploi à l’issue d’une formation », détaille Virginie Seclet, chargée de projet national et régional pour le secteur transport et logistique à la direction régionale Provence-Alpes-Côte d’Azur de Pôle emploi, désormais nommé France Travail. De son côté, Fabienne Caser, chargée de mission à l’Anact (Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail), souligne trois niveaux d’attractivité pour recruter : le territoire, la branche et l’entreprise. « Au niveau des entreprises, la façon de dispenser les formations est essentielle. Or, nous constatons que les formations sont souvent vues comme étant discriminantes. Nous avons donc expérimenté avec plusieurs entreprises des formations constituées à partir de l’observation du chauffeur in situ, de façon à questionner les difficultés rencontrées et les choix faits. Cela a permis une montée en compétences et un dialogue professionnel de meilleure qualité », observe-t-elle. Avec 7 % de sa masse salariale consacrée à la formation, la SNCF symbolise les efforts des entreprises d
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Publié le 02/07/2024
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