Introduction
Dans le contexte de fortes tensions des recrutements en France, les métiers du transport sont particulièrement concernés. En cause, un manque d’attractivité globale du secteur qui s’observe dès l’entrée en formation.
A la SNCF, 6 000 recrutements en 2022, 5 300 à la RATP en France, plusieurs milliers chez Keolis… plus que jamais les entreprises du transport recrutent. Avec de véritables tensions sur le métier de conducteur, et particulièrement de conducteur sur route, une profession classée dans l’enquête besoins en main-d’œuvre 2022 de Pôle Emploi parmi les dix rencontrant le plus de difficultés à embaucher. Cette pénurie a déjà un impact sur l’exploitation et la qualité de service, comme c’est le cas depuis septembre 2022 dans la desserte des établissements scolaires ou dans les bus parisiens. L’UTP estime d’ailleurs le manque de conducteurs de transport de voyageurs en France autour de 4 000.
La RATP, qui regroupe 250 métiers différents, s’apprête à recruter cette année 4 500 personnes dont 2 500 conducteurs de bus et 400 conducteurs de métro.
Le constat est identique dans le ferroviaire, où plus de 17 000 recrutements de cadres et de techniciens sont prévus d’ici 2030. « Le métier de conducteur de train continue de faire rêver. Mais si les vocations sont nombreuses, le recrutement est très sélectif. La profession est exigeante. Un conducteur de train est seul dans sa cabine de conduite, ce qui nécessite une grande maîtrise de soi, une grande capacité d’attention et d’anticipation », explique Houria Habchi, chargée de mission ingénierie de la formation et de la promotion des m
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Publié le 02/07/2024
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