Le secteur ferroviaire organise la montée en compétence de ses salariés
Pour séduire les candidats, de nombreux dispositifs de formation et de gestion de carrière sont lancés. Reste encore à féminiser les équipes.
Si les métiers du ferroviaire offrent la possibilité de travailler sur des projets innovants et de grande envergure, les conditions de travail jouent en négatif sur l’attractivité du secteur. Et obligent les entreprises à faire preuve d’ingéniosité pour attirer et retenir les collaborateurs. Toutes le reconnaissent : le secteur est en tension, et il est d’autant plus difficile de recruter que la majeure partie de l’activité a lieu la nuit ou le week-end, en extérieur, dans des conditions parfois difficiles.
Cible de choix, les jeunes, quel que soit leur niveau d’étude. Pas encore soumis aux obligations d’une vie familiale, ils sont plus susceptibles d’accepter un rythme de travail déconnecté des horaires traditionnels. « Mais dès qu’ils créent une famille, la vie personnelle prend plus d’importance. Nous travaillons sur la possibilité de passer sur des postes plus réguliers », explique Jean-François Milleron, directeur général adjoint France chez Colas Rail.
Quête de sens
Une solution existe pour séduire les jeunes : la question du sens, plutôt nouvelle dans le secteur. Le sens et l’utilité des métiers du ferroviaire commencent à s’imposer, voire à devenir des vecteurs d’épanouissement : « Nos collaborateurs sont très fiers de travailler sur le projet du Charles de Gaulle Express (futur métro automatique autour de Paris, ndlr) », constate Xavier Mony, directeur général d’Eiffage Rail. « À l’ère de la transition écologique, le train est le premier ar
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