L’enjeu de l’attractivité
Le secteur des transports est placé à la dixième place sur douze sur le critère d’attractivité. Les écoles cherchent à valoriser les atouts du transport public.
Deux promotions, soit plus d’une trentaine de jeunes diplômés intègrent chaque année le graduate program de Keolis. « Un cursus alliant des formations théoriques et deux immersions de six mois sur le terrain, avant de prendre un poste, par exemple de responsable études et méthode ou de responsable d’exploitation dans une filiale de taille moyenne », décrit Clément Michel, directeur des ressources humaines (DRH) de l’opérateur de transport public de voyageurs. Les « pépins » (le nom donné aux jeunes potentiels qui suivent ce programme), mais aussi d’autres jeunes diplômés, se voient également proposer régulièrement des missions à l’international, via le volontariat international en entreprise (VIE).
Porté par un fil rouge stratégique tissé autour du développement durable, Keolis n’éprouve aucune difficulté à recruter de jeunes cadres, et notamment des ingénieurs. Mais cette attractivité est loin d’être partagée par l’ensemble des entreprises du transport public. « Le secteur ferroviaire aurait besoin de 600 à 800 nouveaux ingénieurs par an, mais n’en embauche que 200 », déplore Houria Habchi, chargée de mission ingénierie de la formation et de la promotion des métiers du ferroviaire au sein de l’association Futur en train, structure de l’UTP chargée du développement des formations et la promotion des métiers ferroviaires.
Directeur du master Transport et Développement durable (Tra
Le dossier complet est réservé aux abonnés ou aux détenteurs d’un porte-monnaie électronique, connectez-vous pour y accéder.
*Formule numérique sans engagement à partir d’un 1€ par mois !
Publié le 02/07/2024
Publié le 23/01/2024
Publié le 22/12/2023