Trois années en vue d’énormes efforts de formation pour le Grand Paris
. Quelles que soient les décisions gouvernementales sur les lignes du Grand Paris, le nouveau métro est d’ores et déjà la locomotive des travaux publics en France, au moins jusqu’en 2024. Alors que la profession avait perdu des emplois au cours des années passées, le Grand Paris l’a fait redémarrer. Jusqu’à présent, pour le métro du Grand Paris Express, les entreprises de travaux publics ont essentiellement pu répondre à la demande avec leurs effectifs. C’est fini. D’où de sérieuses questions de recrutement, et donc de formation. Elles doivent devenir cruciales cette année. Pour anticiper les besoins, une étude, effectuée en 2012-2013, a été actualisée en 2015, dans le cadre d’un contrat d’étude prospective associant une dizaine de partenaires dont la Direccte (direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi) et la FRTP (Fédération régionale des travaux publics) d’Ile-de-France. Le potentiel des emplois pour 2015-2020 est évalué à 22 000 pour l’ensemble du Nouveau Grand Paris. Un concept défini par le gouvernement Ayrault en mars 2013. Outre le métro du Grand Paris Express, l’enveloppe comprend les prolongements de lignes de métro, les tangentielles du réseau SNCF, Eole, etc. A ce besoin massif s’ajoutent un millier d’emplois liés au développement des CDT (contrats de développement territorial), et 6 500 emplois de renouvellement au fil de l’eau des effectifs. Soit plus de 29 000 emplois. Pour les besoins du Nouveau Grand paris, on
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