Objectif : féminiser
C’est un objectif sur lequel les entreprises comme les centres de formation se rejoignent : davantage féminiser un secteur des transports dans lequel les emplois sont encore très majoritairement occupés par des hommes : le taux de féminisation plafonne à 19 % des effectifs de la branche depuis 10 ans, selon les chiffres de l’OPTL.
La RATP comptait par exemple 21,5 % de femmes parmi ses nouvelles recrues, un chiffre qui devrait être légèrement meilleur en 2020.
La SNCF enregistre de son côté 22,8 % de femmes dans ses rangs. « Ces dernières concernent aujourd’hui 21 % des recrutements, un chiffre que nous souhaiterions porter à 25 % d’ici quatre ans », assure Catherine Woronoff-Argaud, responsable de la politique recrutement et de la promesse employeur à la SNCF. Opérations avec des partenaires comme l’association Elles bougent, actions de sourcing avec Pôle Emploi, sensibilisation auprès des jeunes filles, mais aussi des jeunes garçons pour faire évoluer les mentalités dès le collège et le lycée ou forums dédiés aux jeunes diplômées… les recruteurs ne négligent aucun effort.
Mais la tâche reste ardue car peu de femmes s’inscrivent dans les cursus conduisant aux métiers des entreprises de transport. Sans parler des métiers techniques, dans l’électricité, la mécanique ou la maintenance. « Le secteur souffre auprès du grand publi
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