Le casse-tête des centres-bus de la RATP
Paris et la région Ile-de-France ambitionnent de devenir la référence mondiale du transport public urbain routier « très bas carbone ». On sait que la RATP a reçu pour objectif de disposer d’un parc 100 % propre d’ici 2025. Ce parc serait constitué, pour les deux tiers, de véhicules électriques et, pour le tiers restant, de véhicules roulant au biogaz. Du coup, Ile-de-France Mobilités et la RATP viennent de passer le plus gros appel d’offres d’Europe jamais enregistré pour l’achat d’autobus électriques : pas moins de mille unités, dont 250 en commande ferme ! Il s’agit de véhicules « standard » de 12 m, dont les premières livraisons devraient intervenir à la fin 2020. Actuellement, le parc de la RATP (4 700 véhicules) compte déjà 800 véhicules hybrides, 140 bioGNV et bientôt 74 électriques. Ces derniers équipent notamment, en intégralité, la ligne 341 (Charles-de-Gaulle-Etoile – Porte-de-Clignancourt), avec charge lente au dépôt, tandis que des essais de recharge partielle en terminus (opportunity charging) vont être entrepris sur les lignes 115 (Porte-des-Lilas - Château-de-Vincennes) et 126 (Porte-d’Orléans - Parc-de-Saint-Cloud). La recharge s’effectuera par prise normalisée sur la 115, et par pantographe inversé sur la 126. La RATP exploite actuellement des autobus électriques Bluebus de 12 m conçus par le groupe Bolloré et fabriqués en France. Ils sont équipés de huit batteries LMP (lithium métal polymère), dont quatre montées sur la toiture et quatre logées à l’arrière du véhicule. Ces batteries permettent de stocker une quantité d’énergie embarquée égale 240 kWh, conférant aux véhicules une autonomie théorique de 180 à 250 km. Pour la Régie, la transition énergétique est donc, d’ores
Le dossier complet est réservé aux abonnés ou aux détenteurs d’un porte-monnaie électronique, connectez-vous pour y accéder.
*Formule numérique sans engagement à partir d’un 1€ par mois !