Les nouveaux acteurs. Christophe Sapet. De l’édition de logiciels aux véhicules autonomes avec Navya

Navya compte commercialiser des robots-taxis à partir de 2019.

Après avoir fondé, avec Bruno Bonnell, Infogrames, une société d’édition de logiciels dans les années 90, Christophe Sapet s’est reconverti  dans la voiture autonome. Ce passionné d’intelligence artificielle et de robotique a racheté en 2014 les actifs de la société Induct alors en liquidation grâce au soutien de son ancien acolyte Bruno Bonnell, un Lyonnais comme lui, à la tête du fonds d’investissement Robolution .

Induct avait mis au point Navia, un minibus électrique sans chauffeur, prototype primé au CES de Las Vegas en 2013.  Rebaptisée Navya, la société lance dès 2015 l’Arma, premier véhicule autonome en série. En 2016, un service expérimental de desserte par minibus électrique et autonome est lancé dans le quartier Confluence. La même année, Navya bénéficie d’une levée de fonds de 30 millions d’euros, apportée par plusieurs groupes, dont Keolis, et Valeo.

La société, qui emploie 150 collaborateurs, multiplie les expérimentations de navettes autonomes : elle en a une cinquantaine à son actif, en Europe, mais aussi aux Etats-Unis et en Asie-Pacifique.  A ce jour, les navettes baptisées Autonom Shuttle, ont roulé plus de 160 000 km et transporté quelque 200 000 personnes à travers le monde.

Fin 2017, la start-up lyonnaise a dévoilé les robots-taxis qu’elle souhaite commercialiser, des voitures à l’allure futuriste, ...