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Gares. Nouvelles machines à cash de la SNCF 
En 1998, la foncière Klépierre remporte l’appel d’offres lancé par la SNCF et se voit confier le chantier et la commercialisation de la gare. Un tournant majeur. © Jean-Christophe Benoist
SOMMAIRE
- Introduction
- 400 millions par an investis pour maintenir ou développer les gares
- A chaque gare son organisation
- « Les investissements pour les commerces sont aussi des investissements pour la gare »
- Gare du Nord : un projet contesté
- Le précédent des Halles
- Le projet StatioNord
- 2024, vraiment ?
- La gare reste à l’étroit dans son quartier
- « A la gare du Nord, le problème a été pris à l’envers »
- La gare Montparnasse dans le triangle d’or du shopping parisien
- La métamorphose de la gare de Rennes
- Aix-en-Provence-TGV, la vitrine digitale
- Gare de Moissac, locaux disponibles, 93 m², déposer un projet…
Pour financer l’entretien et la modernisation de ses 3 000 gares, qui nécessitent des millions d’euros chaque année, la SNCF a choisi d’en transformer certaines, les plus fréquentées, en véritables galeries commerciales, en accordant des concessions à des foncières immobilières. Attirées par des rendements élevés, les enseignes ne se font pas fait prier pour s’implanter dans les grandes gares. Désireuse de mieux profiter de cette manne financière, la SNCF fait peu à peu
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